Les enfants glissent le long de la pente vers l’école,
on suspend ses doigts du clavier
et, dans les babillements, on puise les demi-mots, les bruissements,
on tente d’attraper les mots de l’insouciance,
ceux de la gouaille et des vantardises,
on ne capte plus souvent que le ton, les rires et la candeur,
c’est-à-dire ce qu’ils acceptent de livrer aux bords des chemins,
puisque nous ne sommes plus dans la confidence,
nous avons perdu l’ouïe des commencements.
dans la maison de tante Léonie - Illiers-Combray
lanterne magique de Proust