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2 avril 2070
ce n’était rien

troglos lumineux, chasseurs too much

Vendredi, fait une grande balade dans un village troglodyte du côté de Souzay-Champigny. Par ici, dans le Saumurois, des familles y ont vécu jusque dans les années cinquante ; pendant la guerre, ça a servi d’abri, certains accès étaient dissimulés, ce qui permettait que des résistants s’y installent. Une belle lumière.

Les rituels du lundi matin au troquet du village, quand les copains et copines s’offrent des petits noirs. Ai accepté un café d’un type que j’ai confondu avec un autre : manque de chance, le gars était un peu "too much". Mauvaise pioche, moment désagréable et écourté.

Quelques titres à lire, dont Dévotion de Patti Smith, le plaisir de caler les lectures entre deux moments d’écriture, j’ai travaillé la dramaturgie du livre pour la relance de la troisième partie. Ce besoin de cieux, de nuages, de panorama et d’une énergie que seuls certains textes ou marches sur les chemins savent transmettre. De quoi se nourrir dans l’arrière-saison douce et ensoleillée.

Entendu des chasseurs parler de leurs achats de cartes au guichet d’une chasse de château, pour la certitude de trouver quelques gibiers, perdreaux faisans dans les champs, que les propriétaires du lieu font venir à cet effet. Le dégoût d’entendre leur score qui ressemble plus ou moins au nombre de bêtes introduites.

M’a fait penser aux jardins qu’on déplante et qu’on replante à chaque saison, du genre implanter les pots fleuris de saison. Je comprends ça pour les terrasses ou les balcons, mais je ne sais pas faire ça dans le jardin, j’aime qu’il fleurisse de lui-même, qu’on ait planté les arbustes, fleurs, herbes persistants ou caduques, que la nature tienne ses promesses ou pas. Surprise et risque, quelque chose comme ça.