La terre fume sa brume,
condensation, ascension
une nuit,
à mes images/secondes plus vives que la lumière
ne succède que le pas, pas à pas,
corps en décomposé
ralenti d’écriture
comment le limpide, le fluide,
dans ce cycle de l’eau,
des nuages jusqu’au flot
toutes ces perles de pluie
qu’il faut au continu
mon torrent, que tu es lent
ma rivière, que tu es loin,
linéament d’un fleuve,
rhein, rhein
mon discontinu
que le courant emporte les anciens mots
pour que les nouveaux enfin jaillissent.
Messages
1. continuée, 18 juillet 2021, 17:37, par Dominique Hasselmann
La courbure du rhein s’observe de haut, de loin ou de près. Et sa précision géométrique et poétique s’élance sans obstacle. :-)
Voir en ligne : Métronomiques