Ce matin-là tonitruait dans la maison, il fallait les regarder une longue heure durant se succéder dans la lenteur, avec les sons martiaux, et puis les commentaires, une voix familière, la litanie sauveuse qui morcelait juillet, de ce mois que quatorze, au risque d’invasion l’encombrement d’oreilles, la musique militaire montait dans l’escalier et les enfants râlaient, mais nous on veut dormir, et lui les/nous sommait de n’entendre que le bruit, venez vous réjouir des humeurs de la guerre, et nous en pyjama on regardait méfiants ce père hors de lui trichant le grand silence.