les deux pieds plaqués sur la terre,
cette sensation de se prolonger en flux le long du sol,
de rattraper la verticalité des murs tout autour,
on l’appellerait ancrage,
l’ancre de l’âge, une merveille durement acquise,
celle qui fait oser enfin
la jeter dans le fond sous-marin de son étrangeté,
là où la source de soi
jaillit de l’imparfait tréfonds,
notre petit luxe
écris à partir de ton étrangeté
Martin Boyce
Détail d’une œuvre
Palais de Tokyo

