Hier, on se promenait au bord de l’étang, et me demandais, qu’attend-on d’une balade quand on la commence, des tas de choses, trop sans doute, j’avais attrapé cette baguette de coudrier, et me disais un peu ça, l’aide à trouver la source, et mes statistiques montrent qu’il s’en trouve toujours d’assez créative, un début prometteur, mais je crois que quand elle se poursuit, c’est pour la confiance, que quelles que soient les pierres cabossant le chemin, on puisse faire avec, même si en aveugle dans ce labyrinthe de vie, par tâtonnement et respect, le chemin tournait gracieusement, tantôt une risée sur l’eau saisissait le regard, tantôt une colline en interdisait la vue, mais ça revenait, et ce goût d’avancer pour d’autre raison que soi en scène ou à marche forcée, j’avais ramassé quelques brins d’herbe et les faisais tourner entre mes doigts, juste ça, good enough, et soi-même en présence. Sur un ponton près de la baignade, deux enfants s’échangeaient des balles et c’était beau.

Messages
1. qu’attend-on d’une balade au bord de l’étang , 27 août 2014, 10:36, par Dominique Hasselmann
texte serpentant comme un joli chemin...
Voir en ligne : http://hadominique75.wordpress.com
2. qu’attend-on d’une balade au bord de l’étang , 27 août 2014, 17:17
merci, n’est-ce pas la vie même, ces méandres qui font le chemin