Nous, les humains, sommes des êtres hybrides,
prêts à pourfendre, et l’oubli en mémoire,
pris dans les bourrelets de nos figures groupales,
mais amoureux ardents de l’espoir qui exige,
on voudrait bien, mais ne pouvons, ou si peu.
Nous, les humains, sommes en nous-mêmes mélangés
nous avançons, parfois l’ombre devant,
silhouettes allongées vers une sortie du monde,
ou une résignation à vivre dans l’enfer.
Nous, les humains, rêvons du chemin creux, du chemin vagabond,
mais buissons d’aubépine, conversations tranquilles,
frissonnent dans l’aire de l’âpre arrachement de l’âme,
le sinueux, qu’on tente de rectifier, mais qui toujours nous courbe.
Alors, nous, les humains, dansons sur nos ordures, soufflons sur nos branchies,
effaçant toute musique, ça même jusqu’à la quinte,
au désert préférant le sec plutôt que piste,
il suffirait d’oser, avec vivre et aqua,
sentir la terre joyeuse nous tourner sous les pieds.