faut-il lire les mots qui heurtent,
et pire sans doute faut-il écouter les silences qui ignorent,
mais un silence n’ignore rien, il est absent à lui-même, blanc,
et même blanc sous le blanc,
à ce point, blanc, que quiconque se trouverait là
n’en humerait même pas l’odeur puante,
parce que ça doit bien puer pour qu’il y soit ce silence,
quoi réfléchir quand on n’existe pas,
et cette délicate odeur de lilas, de muguet ou de vétiver
qu’on sent, la tête dans le creux de son cou.

Messages
1. silence de vétiver, 10 novembre 2024, 09:10, par Dominique Hasselmann
Vétiver d’automne… les poteaux (et les années) s’emmêlent… :-)
Voir en ligne : Métronomiques