L’écran parfois fait écran. Parfois.
Il pose que depuis longtemps rien ne devait être attendu.
Il fait tache blanche, qui ne sait rien révéler,
rien de plus qu’une théorie.
Derrière l’écran parfois a lieu le sourire,
qui se couche à l’abri d’un pli du temps,
et craint comme l’enfant, il met ses doigts devant ses yeux,
s’interdit d’y voir dans ce qui se donne à voir,
l’écran tient ainsi la promesse de ne pas être reconnu,
même s’il craint plus que tout la certitude de ne pas l’être.
L’écran fait masque mais de quel côté.
L’écran s’allume à peur, à fièvre ou à fureur,
tremble d’y être, tremble de l’énigme que signe la diagonale,
ce pouce d’une trace ardente qui, elle, ne semble plus trembler.
L’écran brûle de la langue de feu, venue cramer et resplendir.
Alors plonge dans le bassin noir, le corps inconnu et les yeux fermés.


Messages
1. la diagonale de l’écran, 20 novembre 2014, 08:34, par Dominique Hasselmann
L’écran peut aussi mettre à cran (plus sur un ordi que dans un ciné - question de dimension ?).
Voir en ligne : http://hadominique75.wordpress.com
2. la diagonale de l’écran , 20 novembre 2014, 21:07, par Christine SIMON
la séance avait commencé bien avant la tentative d’arrêt d’écran, pourtant (erreur de dimension, sans doute)