le point imaginaire

je lettre [1] d’amour dans l’éphémère d’un hiver

ne sais comment la légèreté s’est combinée à la gravité peut-être d’une recension double dans ce creux même où le même en trace ou en jeu force à s’arrêter

et voilà que pris au collet d’une correspondance s’extrapole l’alphabet intime d’un printemps

et décollés un à un les cinq frissons métalliques vont rejoindre le paysage extérieur et s’affichent à l’horizon pluriel par la forme que démultiplient les pixels binaires

ne visant pourtant qu’un seul point dans l’étude perspective d’une source et de son enfoncement

vision quantique qui noue de l’être et du ne pas l’être dans la chamarrure d’un automne

et à la saveur des fruits ne goûte que kiwi ne perçoit que long temps

composition et plaque littéralogique : christine simon
crédit photo christine simon (Iphone)

écrit ou proposé par Christine Simon
(site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)
première mise en ligne le 20 novembre 2015 et dernière modification le vendredi 27 décembre 2024
Merci aux 207 visiteurs qui ont consacré au moins une minute à cette page