Et pour commencer, un poème, votre force, ma poésie,
et la poésie ne saurait se tromper qui passe au tamis la générosité,
bien sûr, parfois elle se trompe de fréquence,
la fréquence change, parfois nous trompe, mais plus souvent sommes trompés,
les rastaquouères de l’ironie, les empêcheurs de jouir en rond, en pointe, en levrette
ou dans l’abscons d’une pensée secrète,
alors aujourd’hui, je dis en clair,
en trombone à coulisse ou en violon
ils n’auront pas le mystère de la grande boucle
même si parfois la fatigue,
ils n’auront pas le moteur à explosion, la machine à vapeur, l’éolienne à grand vent,
qui nous naît depuis que,
nous nous accompagnons, même si pas encore à table
la prière ne dit pas, donnez-nous ces petites perversions quotidiennes, ces jalousies, ces attaques à la kalachnikov, elle dit, donne-moi mon pain quotidien, et toi, tu es mon pain et mon pain, c’est moi qui me le donne avec ton aide, pas de très-hauts entre nous, ni de très-petits, juste nos mots, en tierce, en quarte, écarte-moi, je te cadre, joue à pierre qui roule on amassera mousse, tu me tourneboules, mais aussi me secoues, tu me mets en marche, et voilà.

Messages
1. pour commencer, 16 janvier 2015, 17:42, par cjeanney
"nos mots en tierce, en quarte" ah c’que c’est chouette
(et la grande boucle, impératrice) :-)