dans le paysage, on ne voit que ce qu’on entend,
l’énergie des phrases, le rythme de la voix, la douceur et la violence,
un espoir, envie de marcher le poème et sa mélodie
dans le paysage, on ne sent que ce qu’on pressent,
les éclats de gorge irradiants, les histoires éternelles,
on devra quitter la boussole, avancer à la paume de mains,
on fait ça sous la surface bleue, au-dessus des routes, dans les dunes à chemins,
et les risques n’auront pour frontières que le cri du goéland,
dans le paysage,
que clapotis des vagues, frissonnement de roseaux, on vibre au son du vent,
venir humer les mots pour embrasser la terre,
dans le paysage, on ressent
