Que dit Santa Klaus, quelle voix prise pour transformer la voix, l’image ne le dit pas. Mais nos regards, un arrêt sur nos âmes. Nous tous suspendus à la barbe. L’enfance plus que la provenance, les petits Américains, les petits Français, en brassée de cousins. Dans ces yeux qui se lèvent, exercices d’étonnement, de doute, et de reconnaissance aussi. Je ne sais plus qui s’était déguisé. Par le cosy, derrière, une époque se signale, 1960, et une classe sociale, le bibelot, le napperon. Il était sur le palier, le cosy, à l’étage, servait de lit d’appoint. Peut-être les vêtements qui disent l’Amérique, les chemisettes, les sweaters gris, achetés soldés sûrement, lots de trois, et le polo rose de ma cousine, prêt-à-porter en décalage avec l’artisanat de mon pull de laine chinée, il gratte, mais n’y pense pas à ce moment précis, le gilet à la main du petit frère aussi. Le grand avec son pull, la chemise à carreaux, s’en sort mieux, il me semble. La photo prise par M. qui me l’a envoyée récemment sur CDrom, tonalités en bleu et ce serait sépia.

Messages
1. enfances, 5 mai 2015, 09:51, par Dominique Hasselmann
Impossible de dire de l’enfance : "La barbe !"
2. enfances, 6 mai, 08:59, par Dominique Hasselmann
Ah mince, j’avais déjà commenté… il y a exactement dix ans !
C’était une jolie photo-souvenir avec les regards attentifs, étonnés et espérant de tous les enfants (c’était toi, à droite, en gris ?)… :-)
Voir en ligne : Métronomiques
3. enfances, 12 mai, 22:45, par christine simon
oui je suis à droite