Et le désir crût
le désir cru,
crucial, au cœur du cruchon,
dans le toucher des cryptes,
tant va la cruche à l’eau qu’elle en devient crue,
le désir cru comme un crude ammoniac,
pas une grille crossée par le cruciverbiste
mais sa cryptographie,
crûment, le désir d’un cruiser,
on passe Crugna, on rêve de cru à cru,
le grand manège des veines crurales,
on attend le crusca de la langue, le son quand il devient criant,
on irait jusqu’à Cruswick pour la crudité d’une montée à cru
d’un crupillaire avançant d’un pas militaire,
écoute le claquement de métal entrechoqué des crupezias que rien n’arrête,
on paie sa cruzada et puis son cruzeiro et même son Cruys-Daelder,
on paie pour la cruauté,
être creusée comme un crustacé,
crucifiée parce qu’on est crucifère,
être creusée jusqu’au crucifiement de sa chair,
creusée jusqu’au cruenté impossible,
jusqu’à n’être plus que silique
des cruciféracées vagabondes.
à partir de l’encyclopédie diderot et d’alembert
source inépuisable d’inspiration
crédit photo christine simon
bleu cru

Messages
1. compte rendu (cr), 19 mai 2015, 13:40
Lévi-Strauss avait dû la parcourir, l’Encyclopédie, avant d’aller explorer, entre autres, ses "Tristes tropiques"...
2. compte rendu (cr), 19 mai 2015, 14:53, par Christine Simon
merci de signer votre message, correspondant de Palaiseau