Je tire encore de ces filaments de quoi nourrir mes batistes, dit la femme penchée sur son métier, elle effleure les lichens enlacés, elle détache lentement les byssus accrochés, elle sait la soie des mers, et du coquillage à deux valves retenir l’éphémère, du Pinna la fibre animale, s’en faire une parure, et dressé sur elle, réaffirmer le luxe d’un lin miroitant.
