que la vigne écrirait ses saisons comme un cycle de vie humaine, splendeurs des verts, chatoiements des ors, mains suppliantes qui se tordent, ceps en croix, la blancheur, alignement américain à perte de vue, jusqu’au grand arrachage, l’arrachement du vigneron, qui, comme l’écrivain, ne se résoud pas à l’oubli des morts et garde dans sa cave le souvenir du goût d’antan