L’obscur contient sa transparence,
comme le mystère sa lumière
on immortalise par succession de temps suspendus
mais on n’avance jamais qu’en durée continue
quand l’aube apparaît
l’aurore s’y réveille
et quand celle-ci pointe ou qu’elle s’enflamme
le jour est déjà présent en elle
nul ne résiste au sens de la route
il n’y a pas d’interruption possible