belles les routes trébuchantes s’y risquent les fous et les amants à qui la langue vient sans virgule dans le lit de la poésie ils osent la syntaxe qui se prend les pieds dans les ornières du chemin de terre rebonds des corps dans la sphère étanche qui s’abandonnent et puis reprennent la marche coccinelle jamais ne cessent jamais ne laissent à d’autres le soin de retoucher la partition qui les retourne coda ils se perdent à b ils se serrent sempiternelles croches qui les gouvernent une portée ouverte qui cogne à l’infini point d’acmé qui les pousse assoiffés à reprendre dans le silence la transe scription d’une œuvre et la grand’voile se gonfle
