En deçà,
en deçà de soi,
en deçà de soi, c’est soi
en deçà de soi n’est pas l’en delà,
en deçà de soi est le soi à soi
Parfois en deçà de soi essaie le ça en delà,
au-delà passe par là
essaie sa soie pour entrer en deçà.
Ça sied à en deçà de soi, sens ça,
ça suit, un peu de soi à ça.
Et l’au-delà s’y sent à soi avec son ça,
ça se sent, en deçà de soi cède à ça,
ça en deçà, en deçà et ça, en deçà ça,
mais au-delà sent ça et saccage en delà et même essaie en deçà.
En deçà de soi sens dessus dessous, en dessous dessus,
et en deçà de soi ne sait plus,
en deçà de soi ne suit plus et sent,
en deçà de soi s’en va en deçà de ça,
en deçà de soi ne se sait qu’en deçà de soi.
L’en deçà de soi n’est ni en delà ni ça,
enfin l’en deçà de soi a du ça et de l’en delà en soi.
Mais ça,
pas le tout de soi,
ça moins tout qu’en deçà de soi.
En deçà de soi vient d’avant,
en deçà de soi vient d’antan,
en deçà de soi va ici ou là,
sent ceci, sent cela
en deçà de soi danse, avance,
sans cesse l’en deçà de soi s’entend,
et entend quand l’au-delà ne sent ni l’en deçà,
ni le ça de soi, ni le ici.
En deçà de soi s’en tient alors au soi, en deçà de soi,
et s’avance en delà mais plus là.