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Dans ce roman, c’est un roman, je veux dire qu’il s’est présenté comme fiction avec ses enjeux, qu’il aurait pu être un essai, quelque chose à traduire en questions, à mettre en coupe réglée, que les paysages, la lumière auraient pu en faire un poème en prose échappant à l’esprit, réagissant à la musique des mots, mais c’est un roman, parce qu’il y a énigme, parce que les événements ont imposé un rythme à la page, au chapitre, qu’il n’est pas dénué de poésie, mais la présence des personnages impose que ça se déroule, du fait qu’ils induisent, introduisent, conduisent, que ça se passe à peu de frais de paroles, que ça s’appuie sur peu de réalité autre que celle de la ville, qu’il s’agit plutôt de réel, le seul cheminement qui compte, non psychologique mais cet entretien infini intérieur, qui passe par une sorte de narration psychique, des bribes, rien de très construit ; le fait de mettre des mots sur des structures synaptiques ou plutôt que des enchaînements de liens se mettent en mots, tentent de poser des morceaux de vérité de soi, de l’autre, du passé, rien de péremptoire, rien de certain, mais des petits bouts de précision, là où ils peuvent se mettre, dans le battement retrouvé mais non triomphant d’un cœur qui a perdu sa garantie décennale, et dans le plaisir de savoir désormais qu’un moi, même trébuchant, qu’un je même incomplet gagne à poser ses questions et à les poser dans la lumière.