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l’aide à l’emploi

Je lis L’aide à l’emploi de Pierre Barrault aux Editions Louise Bottu et je retrouve le même plaisir/amusement que dans Clonck et ses dysfonctionnements, cet univers du non-sense me plaît, léger en apparence et au détour une émotion ou un écho avec l’actualité, tout est bon à prendre, des notices et modes d’emploi d’objets aux consultations médicales. Le héros s’appelle Artalbur et « son conseiller, mon conseiller, Dolenesque, est un crétin ».

L’Aide à l’emploi de Pierre Barrault est une sorte de narration sans cesse interrompue ou plutôt sans cesse déviée de son cours, qui fait fil du récit, c’est le déplacement et ses bifurcations qui donne le sens, on se laisse emmener malgré les incessantes surprises, ça raconte et ça ne raconte pas, fiction et non-fiction à la fois, fantastique bien sûr, on aimerait citer un passage page 128, mais ce serait spoiler.

Alors, voici un bref aperçu :

- Avouez-le, dis-je, vous travaillez pour Cron* ?

L’homme à lunettes hausse les épaules.

 Cron, dit-il, qui ne travaille pas pour Cron ?

Et sur ces mots, il prend la direction de ma chambre, un lapin décoratif dans les bras, tandis que l’homme au petit rire figé, porteur également d’un lapin décoratif, se dirige d’un pas lourd vers la salle de bains.


* ce serait trop facile