
effet-retour d’un rêve
#4
choses concrètes, comment un texte lu la veille, qui ne fait qu’effleurer, que faire affleurer, débouche sur le plus explicite, la plus tangible expérience de scène vécue qui ne l’a pas été,
la délivrance d’une matière et la question de l’instant d’après, va-t-on tenir la promesse exposée,
un rendez-vous presque drôle, un dialogue
et la question sous-jacente, non sans nuance dans la réponse du rêvé, alors, hein, au pied enfin, un commentaire ironique, à peine, comme si en l’autre la conscience presque certaine de, quelqu’un là est-il dupe,
mais c’est envisagé, c’est là dans le rêve,
la force des textes lus, le manège endiablé,
mais le rêvé peut-il franchir la ligne, et la matière de nuit est-elle la matière du jour
le lendemain, grosse fatigue, les paramètres sont complexes,
on émerge pourtant à j+1, on sort la tête, on affronte, qui, soi,
effet-retour d’un rêve à J+1
en sait-on beaucoup plus, mais non, enfin.
jean-frédéric schnyder
the third mind
palais de tokyo
crédit photo christine simon