J’ai dû enlever de la terre en surface, il y avait du chiendent, des pierres, j’ai dû trier, donc pour le zéro bêchage, on repassera.
J’ai monté la butte un peu en retard, j’avais cherché du bois dans la forêt, mais suite à pluie, déplacements et procrastination, je l’ai laissé stocké contre le mur de l’appentis, tout en l’arrosant les jours de soleil pour qu’il garde son humidité,
c’est le but qu’il se désagrège peu à peu du fait de la pourriture. Assez fière du résultat, à la masse, j’ai cassé le bois et il a fait une zone bien compacte.
J’ai ajouté du broyat, fait par un copain -depuis le regroupement des villages, on a perdu la broyeuse de la déchetterie gérée par une société qui n’est plus sous contrat de la commune nouvelle- et sa broyeuse à lui fait davantage des petites tiges déchiquetées que du vrai broyat, enfin, c’est déjà sympa de me l’avoir livré avec sa remorque ; pour être sûre que c’était assez dense, j’ai ajouté entre les branches du compost et plein de mulch de la tonte, et j’ai sauté partout dessus pour bien tasser, est-ce que ça aura suffi ?
J’ai continué avec du terreau, du crottin de cheval, là normalement, j’aurais dû aller chercher ça chez une copine qui élève des chevaux, vu l’ampleur et l’odeur du transport, j’ai renoncé pour prendre des sacs de terreau organique, puis j’ai ajouté ma terre, en ai-je mis assez d’épaisseur, j’avais environ quinze à vingt centimètres, pas égal partout, j’ai passé le râteau, mais il y a quelques mini-cuvettes.
J’ai ajouté tout de suite les herbes de tonte du jardin, puis tardivement une semaine plus tard les épines de pin –il paraît que les vers de terre en raffolent, dixit Philip Forrer sur Youtube-,
et à nouveau la nouvelle tonte, j’aurais dû tout faire en même temps, mais mon emploi du temps s’est mal goupillé, enfin voilà la butte terminée, et là normalement, je devrais planter, mais mes semis sont en cours, et pas encore à maturité, donc ce sera à partir de la semaine prochaine, je pense.
Et les copains viennent voir, plus ou moins ironiques, ils m’attendent au tournant, suis la seule à me lancer en permaculture, un peu peur de l’échec, on verra ; le but, c’est pas d’arrosage et pas d’engrais, même pas la bouillie bordelaise. En attendant, pour le carré potager fait en étages aussi, toutes les herbes aromatiques ont tenu l’hiver sauf la citronnelle, qui a gelé ; l’hiver prochain, je protégerai avec des cloches de plastique.
Le "Jardin du Graal" de Philip Forrer
Et le voilà, le résultat
Messages
1. autocritique de ma butte, 10 avril 2017, 11:19, par Dominique Hasselmann
Tout cela est courageusement... pascalien.
Voir en ligne : Métronomiques