Ces trois filles dans une salle, qu’on pense d’une fac américaine, peut-être même à Madison, Wisconsin, en mode viral sur Youtube, la marche dans un couloir, tout à coup la caméra fait une pirouette, du plan vertical on passe au plan horizontal, puis la tête à l’envers on ne distingue rien de plus, c’est toujours la même porte vert foncé, les murs rouges, mais le sentiment de soi tourne, s’inverse, c’est toujours un sentiment de soi, comme pour la voix où on se sent l’âme stable, dans la durée, au contraire de ce médicament pas stable dans la durée, enfin son successeur, dont on ne comprend pas ce qui l’a, de fait, rendu impropre à la consommation, c’est un nouveau médicament supposé régler un problème, la stabilité, mais qui, une fois créé, est déclaré tout aussi instable que le précédent, il est donc limité dans sa durée de péremption et donc non seulement pas plus stable que l’ancien mais avec des milliers de nouveaux effets indésirables, plus encore que l’ancien, mais on ne sait pas lesquels, comme dans ces micro-paquets de soi au réveil, qui se sont mis à se retrouver séparés, l’effet indésirable inclus, comme si soi était un mail dispersé dans le grand ciel, parti en fuseaux horaires, le tout schuss de ses souvenirs dans le domaine skiable mondial, pistes noires, vert foncé, rouges, jusqu’à la convocation à l’unité, c’est-à-dire une sommation à se regrouper, à sauter, pris dans son statut fœtal infiniment bébé de sortie d’utérus et infiniment championne de ski devant la porte de sa boîte, intra-crânienne, parmi les milliers d’autres boîtes, une parmi d’autres, la sienne, christine……@intracrâne.monde.
Messages
1. montage cut dans l’intracrâne, 27 novembre 2017, 10:13, par Dominique Hasselmann
Le moment où jamais pour relire certains textes d’Henri Michaux (pas encore interdit par Agnès Buzyn)...
Voir en ligne : Métronomiques