On n’y peut rien si l’inconscient traverse la rue des mots
On n’y peut rien si l’attachement se noue et se renoue dans les phrases sibyllines
On n’y peut rien si l’interprétation se niche dans les arrières-cuisines
On n’y peut rien si de l’inquiétude surgit la versatilité
On n’y peut rien si l’amour guette depuis le plus ancien
On n’y peut rien si le destin ressert les plats toujours de même manière
On n’y peut rien si l’affranchi se trompe parfois de chemin
On n’y peut rien si le maître tourne la tête en ignorance
On n’y peut rien si la conspiration du silence ne murmure qu’à côté
On n’y peut rien si l’ode à toi cogne sur l’impossible ode à vous
On n’y peut rien si pire le piège du tabula rasa
On n’y peut rien si pourtant un jour se lasse du rien
On n’y peut rien si on est soi
On n’y peut rien
On n’y peut
On n’y
On