le point imaginaire

inévitable, dans le halo, tournant la tête pour signaler qu’elle n’aime pas les pleins phares, scrutant l’inconnue mécanique qui lui fait face, à quelques mètres, elle, pourquoi la féminine, dans la nuit, ça, ressenti, que c’était de la féminité dans la nuit, comme une rareté, cette tranquille possession des lieux, à demeure, regardant les autos s’arrêter au stop, instaurant un face-à-face énigmatique et rassurant, à dessein, elle choisit son moment, elle choisit son endroit, une mise en scène d’un soi qu’on n’aurait pas imaginé, le soi animal qui a le sens de la photo

écrit ou proposé par Christine Simon
(site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)
première mise en ligne le 13 avril 2017 et dernière modification le jeudi 13 avril 2017
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