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Dans Anchorage, j’ai mis en place quatre personnages dans l’auto, le Navigateur, J., le Petit et l’héroïne, Elle ou on, parfois Je ou Tu pour la narratrice auteure qui se met en scène, le chauffeur de bus, quelques artistes aussi croqués en scène de groupe, j’oubliais la Serveuse du café, Benson, le pêcheur Gaby et Suzanne, pour les scènes du bateau, faut que je revoie, ne sais plus comment je les ai appelés, et le Peintre puis l’Ours dans la scène finale. Je ne parle pas là des métaphores au paysage, personnages dissimulés des membres de la famille, dont l’histoire apparaît en creux.

Ça fait du monde, tout ça. Cette densité me fait peur, comment ça charrie, ça boursoufle, ça envahit, si peu de sérénité dans ce texte qui veut trop dire, mais si je retire, je perds l’effet boule de neige, l’énormité du voyage, l’encore rage du truc. Enfin, c’est ce qu’il me semble.

Jusqu’ici ai mis en sommeil les personnages du temps du récit, concentrée sur l’avancée du bus, comme s’il m’était difficile de les incarner dans le voyage mental solitaire sans d’abord refaire le flux complet, sauf, un peu, le Navigateur, dont je n’ai pas encore dit le destin qui l’amène à Anchorage, va falloir que je réveille J. et le Petit, ce que je fais dans la scène de la cascade, envie de leur donner davantage d’épaisseur, par les dialogues aussi, mais pas trop quand-même.

Elle étant un peu hors du groupe, c’est même ça qui fait qu’elle est Elle, étrangère à elle-même comme aux autres, que le livre entier serait son évolution. Elle se transforme. Comme un acte de renaissance.

Sur l’embarcation, il y aura une scène avec J., la grande scène du bateau. En fait, la seule scène à créer dans la nouvelle organisation du récit. La scène qui va ouvrir Elle en la mettant en orbite fantastique, Elle devenant saumoneau, la dernière partie du récit, jusqu’à Elle comme corps et ourse.

En gros, ça fait trois parties, la route/auto/bus, le bateau, un monde fantastique.

Il faudra aussi savoir faire un sort aux personnages sur le bateau, le faut-il ?

Quitter la réalité pour se trouver soi, quelque chose comme ça. Ma distinction (lacanienne ?) entre la réalité, ce qui nous entoure, et le réel, ce qu’on en garde en tête ou ce que l’art en fait. Et puis le fantastique comme métaphorisation de l’évolution intérieure.

écrit ou proposé par Christine Simon
BY-NC-SA (site sous licence Creative Commons BY-NC-SA)
première mise en ligne le 8 juin 2019 et dernière modification le mercredi 21 juin 2017
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