Cessez, le bruit, l’incessante timeline qui déblatère.
Eteignez, les grésillements, les dissonances proférées.
À distance, les aigreurs, les déchirures, les douceurs sardoniques.
Juste une voix tranquille dans un peu de vérité,
des mots, des faits qu’on ne soupçonnerait pas,
qu’on laisserait comme l’évidence, là, mis au calme de leur réalité.
Quand même le temps qu’il fait sur la planète,
ne contrariez plus, qu’il pleuve ou qu’il gèle ici,
les mammifères là-bas, fond leur banquise.
Quand même la chaleur des corps massés devant le Capitole ne fait plus degrés mais simagrées, prenez la règle et comptez.
Cédez, les faiseurs de réalité, acceptez.
Quand le cul d’un homme est transpercé, cessez de dire qu’il est frappé,
regardez vos intentionnalités, vos intentions alitées, vos tensions affichées.
En face, en ferme, en homme.
Ne laissez pas l’ère du soupçon s’achever en généralités reconstruites,
nos mordantes critiques en vos lénifiantes vasolines.
Aimez le réel, dans le silence, baissez la tête,
on finira bien par se taire.