quarante pour cent %%%%%%%%%%%%%%% de moiteur, je pousse la barrière, je marche dans le jardin, j’essore la végétation, chaque pas, chaque pression sur le sol débusque une sueur odorante, tu sens fort ma terre, je m’allonge les bras écartés, ça, l’étuve, mon corps saturé par la transpiration ambiante de chaque parcelle de gazon remontée dans les jambes jusqu’au sexe jusqu’à ce mouillé dans les seins, comme gonflés des gouttes épaisses de la saison, je m’émoite, je spongie, j’admets l’humidité chaude dans mes veines, je suis une réchauffée terrestre à quarante pour cent de moiteur